[Au sommet du grand chêne mort] Salle de prédiction

Cerise’s Futur

Ça n’était pas vraiment ce qu’elle préférait. Marie et les boums, ça faisait au moins quatre. En temps normal, elle n’aurait pas accepté. Danser n’était pas son fort. Mais là, il y avait quelque chose de bien particulier. Il n’y avait pas que de simples invités, non, non, non! Il y avait Lui. Un beau brun aux yeux chocolat noir, grand, mince, androgyne. Il s’appelait Bill.
Marie, dès qu’elle le voyait dans la court du lycée, ne pouvait s’empêcher d’admirer pareille beauté. Elle était comme hypnotisée par ce garçon aux allures farouches, les cheveux toujours en bataille et au style vestimentaire inimitable. Bill avait un frère jumeau, Tom. Ils ne se ressemblaient pas, Tom avait de longues dreadlocks blondes et s’habillait de vêtements XXXXXX(…)XL. Il était très beau aussi. Et Marie s’entendait à merveille avec Tom. Mais, ce qu’elle ne savait pas, c’était que Tom était fou amoureux d’elle. Marie ne pouvait s’en rendre compte, elle était trop amoureuse de Bill, et Tom cachait à merveille ce qu’il ressentait pour elle.
Tom savait que Marie ne voyait que Bill. Bill savait que Tom était fou de Marie. Mais Bill ignorait que Marie l’admirait tant car Tom n’avait jamais prit soin de le lui dire. Il était trop jaloux pour être franc sur ce plan là! Il en voulait presque à son frère.
Marie savait que Tom serait là pendant cette soirée. Tom de son côté comptait bien avouer son amour à Marie. Mais Marie avait elle l’intention d’approcher Bill de bien plus près, une fois quelques canettes de bière dans l’estomac.
Marie s’étant fait belle pour l’occasion, sortit de chez elle pour se rendre à la maison de son amie où se déroulait la fête. Arrivée sur le pallier, elle pouvait déjà entendre les vibrations des basses qui résonnaient à travers les murs, qui eux vibraient. Quand on lui ouvrit, c’était comme si on lui hurlait à la figure, la musique était si forte qu’il était impossible d’entendre quoi que ce soit. D’ailleurs, quand elle voulu dire bonjour en criant haut et fort, peu de monde l’entendirent. Mais qu’importe, elle n’était pas du tout la pour faire sa sympas avec tout le monde. Son objectif était correctement fixé: avoir Bill rien que pour elle. C’était limite une obsession.
Elle se dirigea directement au salon. Elle fût vite déçu, Bill n’était pas là. Il n’y avait pas encore beaucoup de monde, et les personnes qui étaient déjà là s’affairaient déjà devant le buffet chips et bière. Les nouveaux venu défilaient dans le salon, et toujours pas de Bill en vu. Ne venait-il plus? Marie commençait à s’inquiéter. Elle s’était appliqué plus que jamais sur son brushing, son maquillage et sa tenue rien que pour lui!
Mais à dix heures, enfin il arrivait, sur les talons de Tom. Sourire aux lèvres, Bill entra dans le salon, salua ses amis et parla avec eux. Il ne portait nulle attention à Marie. Mais elle ne désespérait pas. Tom, au contraire, vînt tout de suite la voir et lui fit la bise.
- C’est cool que tu sois là! S’écrit-il. Vien, on va boire un truc, tu veux?
- J’te suis! Répondit Marie.
A deux ils vidèrent quatre canettes, deux chacun. Rapidement, l’alcool leur montèrent à la tête.
- Tu viens on va danser! Dit Tom en tirant Marie au milieu du salon.
Marie se laissa emporter par la danse souple de Tom, malgré le recule qu’elle avait sur cette activité. Ils riaient de bon cœur à deux. Tom, autant le dire, était aux anges, il avait l’impression que c’était déjà dans la poche. Mais Marie ne perdait pas de vu le pourquoi elle était venue ici. Bill. D’ailleurs, ce dernier vînt les rejoindre avec une autre fille, que Marie ne connaissait que de vu au lycée, une certaine Océane. Rien que parce qu’elle touchait à Son Bill, elle ne l’aimait pas. Jalouse…
Tom avait bien vu le petit jeu de Marie, il se rendait compte qu’elle n’arrêtait pas de le regarder tout en méditant sur une technique d’approche radicale. Ainsi, il se plaçait toujours entre le champs de vision de Marie et son frère, comme ça il évitait à sa future conquête de se prendre la tête avec ce garçon, difficile à obtenir il faut le dire. Marie était pourtant sûr de son coup, aujourd’hui elle aura Bill. Tom de son côté, était sûr de son coup aussi.
L’alcool leur montait de plus en plus à la tête, à tous les deux. Ils tournaient ensemble et se ramassaient en pouffant de rire. Mais Marie restait tout de même concentrée sur Bill. D’ailleurs, celui-ci aussi avait peut-être un peu trop bu. Il disait un peu n’importe quoi et, d’habitude correct, il disait des grossièretés et Océane le laissa tout seul avec son alcoolémie. Du coup, il se joigna à Tom et Marie, pour le plus grand bonheur de cette dernière. Aussitôt, Marie prit les mains de Bill et ils dansèrent à deux, laissant Tom comme un con sur le côté. Le pauvre Tom se disait qu’il n’y arriverait jamais. Il commençait à désespérer. Marie ne s’intéressait Qu’à Bill, pas à Lui. Lui il était juste son ami et point barre. Maintenant, il était impossible de tirer Marie de sa danse effrénée avec Bill. Tom, attristé, se dirigea une fois de plus vers les bières…
Quant à Marie, elle était sur une autre planète. Elle riait avec Bill et évidemment elle n’avait pas mal lorsqu’il se ramassait sur elle. C’est ainsi qu’accidentellement, leurs lèvres se touchèrent. Bill se retira bien vite de sur Marie, les joues rouges de gêne. Il l’aida sa partenaire à se relever et, exténué, il lui proposa d’aller se reposer cinq minutes sur le sofa. Marie ne dit évidemment pas non. Quand ils furent installés, Marie se prélassa contre Bill. Ce dernier ne savait pas trop quoi faire. Puis il se résolu tout de même à offrir à Marie un baiser langoureux tout en passant ses mains sous son bustier. Marie ne vivait plus, elle brûlait de joie. Bill, sur elle, continuait ses caresses et jouait avec ses lèvres en les léchant et les mordillant. Marie s’empara de son piercing à la langue avec les dents…
Tom regardait cette scène dans son coin, avec un air de dégoût profond. Il ne trouvait pas ça juste. En plus, il savait que son frère « se la faisait » simplement. Ça n’était pas une relation qui allait durer. Il était déçu d’un côté, car Marie, en vivant ce moment, souffrirait encore plus qu’avant. Tom savait que Bill n’aimait pas les filles et qu’il s’en servait simplement pour se faire plaisir…
Longtemps il avait essayer de dissuader Marie à ne pas trop s’approcher Bill, car il savait que son jumeau était salaud avec les filles. Tout comme lui-même avant. Mais depuis que Tom avait rencontré Marie, il n’était plus le même. Avant, il était comme Bill, les filles étaient pour lui des objets sexuels et rien de grand chose d’autre.
Marie, il la trouvait gentille, jolie, différente. Elle avait quelque chose qui faisait que. Il était content d’être son ami, mais il voulait lui prouver qu’elle était importante à ses yeux. Mais Marie lui tournait le dos dès qu’il essayait.
Mais là c’était trop. Il se dirigea vers Marie, toujours sous Bill, succombant à son harpon empoisonné. Il chopa Bill, le jeta par terre comme un vulgaire torchon et positionna devant Marie maintenant redressée, regardant la scène avec des yeux gros comme des jaunes d’œufs. Tom s’assit à côté d’elle. Bill, saoul, s’endormait par terre…
- C’est pour toi que j’ai fais ça, dit Tom. Aimer Bill te ferait trop souffrir.
- Mais t’es con! Attend mais… j’étais enfin avec lui et toi tu viens tout gâcher!
- De toute façon, il ne faisait que t’utiliser, en l’aiment tu te fait plus de mal qu’autre chose.
- N’importe quoi! T’es jaloux ou quoi?!
- Oui.
Tom s’approcha doucement de Marie, caressant son visage. Marie ne bougeait pas, à moitié choqué. Elle se laissa embrassé par Tom. C’était beaucoup plus doux et sensuel qu’avec Bill.
- Je suis jaloux, parce que tu ne vois pas que je te tends les bras… murmure Tom en s’écartant légèrement de Marie.
Marie restait là, ne bougeant toujours pas. Elle ne savait plus quoi penser. C’est Bill qu’elle veut, Tom, c’est son ami, et c’est tout…
- Non Tom, moi, je ne t’aime pas de la même façon que toi tu m’aimes. Je t’aime juste comme un ami.
Tom soupira. Il sourit à Marie, puis se leva après l’avoir embrassé sur le front.
Quelques minutes après, Marie avait réveillé Bill et recommençait la même chose qu’avant que Tom n’intervienne. Tom, observant toujours dans un coin, tout en train de se morfondre, était déçu par l’attitude de Marie. Bill était vraiment pour elle qu’une obsession, une soif non étanchée.

C’est ainsi que, le lendemain, Marie pleura toutes les larmes de son corps quand Bill lui dit qu’il ne l’aimait pas. Malgré la mise en garde de Tom, elle avait continué son petit jeu. Tom tellement déçu, ne voulait plus voir Marie.
C’est comme ça que, le cœur brisé à vie, ayant perdu son plus proche et précieux ami, Marie ne sortit plus de chez elle.
On dit qu’elle était devenu sorcière, ou vampire, et qu’elle attaquait les gens la nuit. Enfin, c’est ce qu’on dit… peut-être aussi qu’elle avait creusé un tunnel jusqu’à la maison de Bill, qui lui a finit par être sérieux avec les filles.
Tom? Tom c’est marié avec Océane et on raconte qu’il on eut une petite fille du nom de Marie.

Daphie’s Futur

Elle s’en mordait les doigts.
- Ben, tu fais pas tes exercices?! Tu comprends pas c’est ça? Tu veux que je t’explique? C’est pas compliqué!
Ça saignait tellement elle s’en rongeait les ongles.
- Hé ho! T’es pas bien? Tu veux que je demande à la prof pour sortir?
Il va la faire rougir pire qu’une tomate ce Thomas. Ça dégouline le long de ces mains maintenant, c’est malin!
- N-non… c’est… c’est bon, l-laisse… je… je vais su-super bi-bien, répondit-elle.
- Ha… si tu le dis.
Mais non ça n’allait pas vraiment super bien. Il était là mais même. Et dire que sa meilleure amie sortait avec… traîtresse.
Alessandra, elle aimait ce garçon depuis le primaire. Jusqu’ici elle avait toujours eu la chance de le retrouver dans sa classe. Mais en fait ça la faisait plus souffrir qu’autre chose.
Vient le cour de dessin. C’était travaux libres.
- Tu fais mon portrait? Demande Thomas.
Pourquoi la collait-il comme ça…?
- S-si tu… veux.
Elle alla demander une toile à la prof, qui lui en donna une bien grande. Elle la posa sur un chevalet puis sortit ses peintures. Alessandra aimait beaucoup peindre, et elle avait un réel talent. Mais Thomas, lui demander de le peindre? Jamais elle n’aurait cru.
Elle s’installa à califourchon sur son tabouret, puis commença à dessiner grossièrement les contours du visage de Thomas au crayon à papier. Quand elle fût satisfaites - après avoir gommer une dizaine de fois son nez - elle déboutonna ses tubes de peinture. Elle tremblait. Il fallait qu’elle réussisse cette œuvre, pour plaire à Thomas plus qu’autre chose.
- Tu t’en sors? Demanda celui-ci en la voyant faire tomber tout ses bouchons.
- Ou-oui!
Enfin elle fût prête. Elle commença à peindre ces beaux yeux, puis elle fit tout le visage. Elle prenait bien son temps pour regarder son modèle, il était si beau… c’était une occasion en or pour en profiter.
Elle fit ses cheveux, puis noircit les coins d’ombre. Elle faisait ça avec souplesse et rapidité. Bizarrement, une forme de folie scintillait dans ces yeux. Elle souriait comme une folle. Thomas se sentait soudain mal à l’aise. Elle voulait se peindre avec lui sur cette toile. Mais bon, il valait mieux éviter. Elle entama la création de ses vêtements, enfin, le haut, le bas n’apparaît jamais sur un portrait. C’était assez ressemblant et Alessandra était fière d’elle. Elle tirait la langue tant elle était concentré.
Étrangement, plus la peinture avançait, plus Thomas était pâle. Alessandra fit les détailles des replis du vêtement, rosit un peu les joues de Thomas pour qu’il paraisse un peu vivant. Au final, elle admirait son œuvre. A la fin, elle ne regardait même plus son modèle, tellement elle avait soif de terminé vite et bien.
Elle signa son tableau, puis jeta un coup d’œil à Thomas. Elle poussa un cri d’effroi. Affalé sur sa chaise, le teint blanc poudre, les yeux blanc, la tête balancé en arrière, le corps crispé… il était mort, comme s’il avait été aspiré par le tableau…

Meski's Futur

C’est froid, j’aime l’eau froide. C’est vitalisant et à la fois paralysant. Je laisse l’eau couler le long de mon corps savourant cet instant intense en sensation. Je prends toujours mes douches froides.
- Marion!? Dépêche-toi on y va!
Oups… je n’ai même pas terminé ma valise. Je coupe l’eau et m’enveloppe dans une serviette moelleuse. Puis je retourne dans ma chambre, m’habille le plus vite que je peux et boucle mes valises.
- Marion on t’attend!
- J’arrive!
J’agrippe ma valise et descends dans l’entrée, manquant de trébucher dans les escaliers tant elle est lourde.
Je la charge dans la voiture, papa m’aide, puis enfin nous partons. Les vacances, enfin! Les cours et les amis commençaient à me peser fortement sur la conscience. Que de mauvaises notes et d’embrouilles! Je n’en pouvais plus. Faire un break me fera du bien.
Le voyage passe lentement, nous allons dans un camping en montagne. Nous allons là tous les ans aux vacances de Pâques. J’aime beaucoup aller là bas, c’est calme et reposant, on y rencontre plein de gens, et puis l’endroit est assez fantastique. De plus, le camping ne se trouve pas loin des gorges. J’aime beaucoup aller me baigner dans les torrents, l’eau y est glacée.
Heureusement, j’ai pris avec moi mon MP3, là où joue en boucle mon groupe favoris, Tokio Hotel. Ça rend le voyage plus agréable. Je m’endors au son de la voix du chanteur…
Je me réveille, nous sommes presque arrivé. Quand la voiture s’engouffre dans le petit sentier qui mène au camping niché dans les pins, je découvre avec bonheur un groupe de jeunes devant la réception, je ne les avais jamais vu avant. Ils sont de dos, mais de loin, je peux aisément voir trois garçons et une fille. En tant qu’ancienne du camping, j’irai les voir. De plus, il est rare d’y trouver des jeunes de mon âge ici.
La réception disparaît dans les arbres au fur et à mesure que la voiture roule. On arrive enfin devant notre bungalow, celui que l’on réserve toujours chaque année. D’ailleurs, ma mère exige l’avoir à chacun de nos séjours, il faut dire que c’est le mieux placé: sous un grand sapin, niché au bord d’un gouffre surplombant les gorges. Le soir, lorsque le soleil se couche, sur la rive sauvage d’en face, j’ai l’impression que la forêt chante les derniers rayons dorés de la journée. C’est vraiment romantique à souhait comme emplacement.
Après nous être installé, défait les bagages et garer la voiture au parking, je décide de faire un petit tour du camping. J’aime toujours me promener et y retrouver de vieilles connaissances. Mais cette année, je n’y rencontre personne… Il n’y a pas grand monde d’ailleurs, c’est vide… tant pis, peut-être ne sont-ils pas encore arrivé? Je vais essayer de retrouver les quatre jeunes aperçu tout à l’heure à la réception, en espérant qu’ils arrivaient bien et qu’ils ne partaient pas.
A mon grand bonheur, je les trouve en train de s’installer dans leur bungalow, celui tout au fond du camping près du ruisseau zigzagant entre les troncs.
- Tom t’as l’intention de nous aider ou de rester assis là?
- Hum…
Tom?! Le Tom en question était affalé sur une chaise sous la bâche et semblait bouder. Il avait des dreadlocks blondes… Non? Ça ne se peut pas…
La fille, qui en fait n’est pas une fille même s’il en a fort l’air, sort en trombe de la case. Je le connais lui aussi…
- Ho! Bouge-toi et aide nous! En plus, je te signal que t’as ton lit à faire… et compte pas sur moi pour que je te le fasse! J’suis pas ta boniche non plus!
- Mais Bill…
- Y’as pas de mais, remue-toi un peu!
Je me cache derrière un tronc de pin assez imposant pour me masquer entièrement. Je n’en crois pas mes yeux… c’est… c’est… les membres du groupe Tokio Hotel!
Un petit blond et un grand châtain sortent du bungalow. C’est Gustav et Georg.
- Tu vas gâcher nos vacances à faire la gueule comme ça… dit Gustav.
J’étais tellement contente, heureuse de voir mes idoles là, que je ne pu retenir un petit hoquet de contentement.
Je sens les quatre paires d’yeux se retourner vers l’arbre derrière lequel je suis caché. J’entends ensuite des pas se rapprocher. Je m’arrête de respirer.
- C’était quoi? Demande la voix de Georg.
- Je sais pas, un oiseau? Je vais voir! S’écrit la voix fluette de Bill.
Là, il faut vraiment que je trouve une solution… sinon j’aurai l’air ridicule. Je retiens mon souffle et me mets à courir… je suis vraiment ridicule.
- Hé! Attend! S’écrit Bill.
Il me rattrape rapidement, m’arrête et me retourne vers lui. Mon cœur doit louper une dizaine de battements, il est si beau! Par contre j’ai l’air plus qu’idiote là, devant lui, le dévisageant comme s’il était… un ange. Il sourit à pleine dent, il est charmant. Moi, je dois être aussi rouge qu’une tomate mûre. Il pose sa main sur mon épaule. Là je dois certainement virer au violet…
- Pourquoi tu t’enfuis? On ne dit pas non à de la compagnie de la gente féminine. Surtout pas à une aussi jolie et charmante fille comme toi!
J’ai incroyablement… chaud. Je dois être noire à présent, je ne respire même plus. J’avais souvent lu dans les magasines qu’il était charmeur, mais à ce point là… C’est un tombeur ce garçon, je me noie dans ses grands yeux chocolats en amande. Il sourie toujours, moi aussi.
- Comment t’apelles-tu? Me demande-t-il avec sa petit voix.
- Marion, dis-je dans un murmure, ne réussissant pas à parler plus fort.
- C’est joli, Marion. Moi c’est…
- Je sais, le coupai-je en souriant, Bill.
Il sourie. Il est sublime. Le soleil se couche, mais j’ai devant moi la plus radieuse de toutes les étoiles. Face au rayons de soleil mourants, son visage brille.
Je suis vraiment mal à l’aise.
- Je… mes parents doivent avoir besoin de moi, nous venons d’arriver aussi, dis-je pour me trouver une excuse.
- Y’a pas de problème, si tu veux venir manger avec nous ce soir, tu es la bienvenue. Tom, je suppose que tu connais Tom, en sera d’autant plus content, il est boudeur en se moment.
Il s’approche de moi et me chuchote à l’oreille:
- Il s’est fait plaqué par sa copine, il n’a pas vraiment apprécié! D’habitude, c’est lui qui décide de casser ou pas!
Je rie doucement.
- A tout à l’heure alors! Dis-je.
Et je me retourne et me dirige vers mon bungalow le plus vite possible, sentant les yeux de Bill me suivre. Il fait vraiment trop chaud…
Le soir, mes parents acceptent que j’aille manger avec les Tokio Hotel. Je me fais belle bien sûr…
En arrivant, je suis un peu gêné, mais rapidement je trouve en eux une confiance incomparable. Georg et Gustav sont sympas et drôles, galants en plus! Tom il est bien gentil mais il ne parle pas beaucoup. A mon avis le coup du placage n’a pas dû lui réussir. Quant à Bill… j’ai du mal à détourner mon regard de lui. Il est gentil, il est naturel, charmeur… et sa beauté féminine est hypnotisante. Je repars au bungalow avec en tête leurs quatre sourires. Et celui de Bill est particulièrement brillant…
Le lendemain matin, je décide d’aller aux gorges. Habillée d’un petit short et d’un t-shirt, une serviette sur les épaules, je descend la falaise par un petit escalier taillé dans la roche. J’allais entamer ma marche, quand j’entends une voix m’appeler.
- Marion attend-moi!
Je me retourne et vois Bill courir vers moi. Il arrive à ma hauteur et me fait la bise. Impossible de ne pas rougir et sourire…
- Tu vas aux gorges? Demande-t-il.
- Oui.
- Ca ne te dérange pas que je t’accompagne?
- Bien sûr que non!
Combattant ma timidité, je lui prends la main et nous descendons ensemble au torrent.
Il n’y avait personne sur les rochers en train de chauffer sous le soleil de midi. J’étends ma serviette près de l’eau, Bill s’installe à côté de moi. Je me déshabille pour être en maillot de bain. Puis j’entre dans l’eau… glacée comme je l’aime. Bill fait de même. Il est fort mince, mais c’est une forme de beauté que j’apprécie beaucoup. Par contre, au contact de l’eau sur ces pieds, il ne peut se retenir de frissonner et de se recroqueviller sur lui même et se frottant la peau.
- Ha! Qu’est ce que c’est froid! Comment as-tu fais pour rentrer si vite?!
- C’est que j’ai l’habitude, je viens ici depuis toute petite.
- Hum.
Il regarde l’eau d’un air peu convaincu.
- Y’a pas de bestioles là-dedans?
- Mais non, viens!
J’ai de l’eau jusqu’à la poitrine, mais lui en est à peine aux chevilles. Quel douillet! Il grelotte dans son short de bain.
Enfin, après avoir filtré l’eau du regard, il se décide à avancer. Il sourie en me voyant rire. Il a un mal fou a rentrer dans l’eau. Il arrive aux genoux. Son corps tremble comme une feuille. Il faut dire qu’il n’a pas un pet de graisse pour se protéger du froid, mais bon, il m’a l’air fort douillet quand même!
- Ha! Bon dieu j’y arriverai jamais!
- Je vais t’aider…!
- Non, non, non!
Trop tard, je commence à l’éclabousser, le prends par la main et l’entraîne vers les profondeurs du bassin. Il grimace en entrant entièrement dans l’eau. Je prends un malin plaisir à le couler.
- Ha non pas ç…! glou.
Quand il refait surface, il prend bien soin de se venger comme il se doit. Quand je remonte il s’écrit:
- Stop! On est a égalité!
On rit ensemble, l’eau à la taille. Un frisson me parcoure soudainement le corps. Non pas à cause de l’eau froide, mais parce que Bill vient de poser ses mains sur mes hanches. Je ne bouge plus, incapable de détourner mon regard des yeux du garçon. Ses mains remontent dans mon dos. J’ai un peu peur…
Il tient maintenant mon visage dans ses paumes de mains, souriant tout en caressant mes joues avec ses pouces. Je n’arrive pas à me dégager de son visage et je n’ose toujours pas bouger. Sa douce figure se rapproche lentement, sans précipitation, puis je peux sentir son souffle sur mon visage. Ses lèvres effleurent légèrement les miennes, il frotte son nez au mien. J’ai l’impression de rêver, c’est trop spontané. Il colle enfin ses lèvres contre les miennes, puis se retire en me serrant contre lui. J’appuie ma joue contre sa poitrine, étant bien plus petite que lui. Il me caresse souplement le dos, je me décide enfin à l’entourer de mes bras.

La semaine passe vite, je passe tout mon temps avec les garçons, m’isolant de temps en temps avec Bill. Je n’oublierai jamais le dernier soir: nous étions au bord du petit canyon, assit, serré l’un contre l’autre, les jambes emmêlées pendant dans le vide. Le soleil se couchait, disparaissant dans la cime des pins de la rive d’en face. J’appuyais ma tête contre Bill, qui me serrait contre lui en me tenant la taille. Nous appréhendions tout les deux le lendemain, car je repartais chez moi. Je savais que je ne le reverrai jamais plus. Lui aussi se rendait compte de cela. Ce n’était qu’un amour bref, vacancier, éphémère. Mais le principal, c’était que ça nous avait plu à tous les deux. Des années après, j’en rêve encore…

bondieudebordeldetroll !!

Lyra tu as raisons ur moi à 90%...

je suis juste grande... tous les reste est juste !

hallucinant !!

bon Bill mis à part, 'sûre !

Lyra a écrit:

J'vais faire le tien mtn ^^, bisarre, tu as dis? cool ^^

Wii wii bizarre! ^^

Poup's a écrit:

Kyaaa XD

Trop fort! ^^

:heart:

cool


*débarque*

C'est trop mimi !!

Trop show! [=

*Veux que le sécrétariat ouvre.*

Dis jepeux avoir ça aussi ......